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20 Nov 2024|À la Une

Une AG sous le signe de l’espoir : le Gouvernement étudie la création d’une Région Alsace

Une AG sous le signe de l’espoir : le Gouvernement étudie la création d’une Région Alsace

Lors de l’assemblée générale du Mouvement pour l’Alsace (MPA) son président, le sénateur André Reichardt a annoncé qu’à la
demande expresse du Premier ministre, Michel Barnier, la perspective de sortie de l’Alsace de la région Grand Est sera instruite par les services de la ministre du Partenariat avec les Territoires et de la Décentralisation. Une annonce qui intervient au moment où le MPA élargit aussi sa direction transparti.

Le Mouvement pour l’Alsace (MPA) a tenu son assemblée générale annuelle samedi 16 novembre à Colmar dans les locaux de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA). Outre les adhérents présents, le président du MPA, Andr REICHARDT, a eu le plaisir de saluer les députés Brigitte KLINKERT et Hubert OTT, le sénateur Christian KLINGER, membre du CA du MPA, Éric STRAUMANN, maire de Colmar et membre du MPA depuis sa création ainsi que d’autres élus locaux. De nombreux parlementaires et élus étaient
excusés, de même que Patrick HETZEL, membre fondateur et administrateur du MPA, retenu par ses fonctions de ministre de l’Enseignement supérieur,de la Recherche et de l’Innovation.

De la partie statutaire on retiendra le renouvellement du mandat de trois administrateurs (Murielle FABRE, maire de Lampertheim, Secrétaire généralede l’association nationale des maires, VP de l’EMS ; Claudine HUCKERT, maire de Willgottheim ; Auguste OTT, attaché parlementaire) et l’élection d’un nouvel administrateur, Frédéric GRUET, membre de EELV, qui a justifié son engagement par l’attachement naturel des écologistes à une décentralisation proche des citoyens et respectueuse des spécificités territoriales.


Plusieurs intervenants ont salué ce nouvel entrant au CA du MPA qui, apparaît bien comme une association transparti regroupant des personnes de toutes sensibilités qui partagent son objectif, la création d’une Région Alsace.

Le Premier ministre, à l’écoute des Alsaciens

 

Le Président de la CEA, Frédéric Bierry et le sénateur André Reichardt ont pris l’attache du Premier ministre immédiatement après sa nomination. Ils ont eu un accueil encourageant. Les deux élus alsaciens sont en rapport direct avec le cabinet du PM. Et Michel Barnier vient d’annoncer à A. Reichardt qu’il a soumis sa demande à la ministre chargée de la décentralisation, C. Vautrin, afin que ses services l’instruisent. L’affaire est donc au plus haut niveau entre les mains des autorités qui auront à en décider. La ministre connaît déjà nos positions car avec sa collègue Françoise Gatel, Ministre déléguée à la ruralité au commerce et à l’artisanat, elle avait
reçu pendant une heure le président F Bierry et le sénateur A Reichardt à Sélestat au mois d’octobre.

Certes Mme Vautrin, ancienne députée de la Marne et ancienne présidente du Grand Reims, est réputée peu favorable au démembrement du Grand Est. Mais il y aura de vigoureux contrepouvoirs et l’Etat commence à reconnaître timidement que les grandes régions sont des erreurs : coûteuses, compliquées, contraires à la démocratie de proximité. Il y aura donc des suites.


Créer une Région Alsace, c’est maintenant

 

Outre les arguments bien connus des partisans d’une région Alsace, d’autres
sont devenus déterminants : rationalisation et simplification des structures
et des compétences des administrations territoriales, efficacité des politiques
publiques, proximité avec les citoyens et acteurs sociaux et, prioritairement,
des économies budgétaires par une réduction pérenne des coûts de
l’appareil public.
Sur tous ces points, le verdict est sans appel. Non seulement
les grandes régions n’ont réalisé aucune économie, mais leurs dépenses
parasitaires ont explosé, sans gains pour l’économie ou les citoyens :
déplacements, indemnités, communication, personnels administratifs. Les
suppléments de ressources versés par l’Etat, sous forme de fraction de TVA
notamment, ont encore facilité leurs politiques dispendieuses.

Une région Alsace cumulant les compétences de la CEA et de la région serait
infiniment plus puissante, mieux positionnée face aux partenaires européens
et permettrait, d’après les calculs du président Bierry, plus de 30 Millions d’euros
d’économies avec de considérables gains d’efficacité en gestion publique.


Des arguments incontournables en faveur d’une Région Alsace

 

Nous entrons dans une année décisive. Tous les orateurs partagent le constat
du secrétaire Général du MPA qu’il faudra obtenir le dépôt d’un projet de loi
gouvernemental pour décider la dissolution du Grand Est et fixer le devenir
de ses composantes car il est peu probable que cela puisse être un chapitre
dans une loi générale de décentralisation.

Ce projet doit être mis en route dès 2025 pour être voté rapidement. 2026
et 2027 seront des années d’élections pleines d’incertitudes et en 2028
auront lieu les élections régionales, ce qui impose que les textes concernant
ces collectivités soient promulgués avant 2027.


Trois conditions pour ne pas rater cette rencontre avec l’histoire


Une absolue détermination des responsables politiques alsaciens et de tous nos concitoyens qui doivent la manifester autant que
possible.

Un travail politique de tous les instants et la diffusion des arguments irréfutables en faveur d’une Région Alsace dans l’intérêt des Alsaciens mais aussi d’intérêts nationaux, voire européens.
L’union sans faille du plus grand nombre d’élus et des responsables économiques autour de ce projet et de ses porteurs.

Contact : sg.mpa@orange.fr

 

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